Voici ma première fic' originale... Soyez indulgents ! >.<
-LONDON'S BEING WEIRD-
Chapitre 1 : Londres, années 3o's...
Jack venait d'entrer en gare, il s'apprêtait à sortir son passeport et son billet de train lorsqu'un jeune homme le bouscula. Sans importance, pensa-t-il d'abord, seulement voilà : l'homme en question venait de lui voler ses papiers... Jack commença à courir, très vite après le voleur. Ce dernier était en train de passer la douane - en se présentant comme un certain Jack Arckness qu'il n'était pas - lorsque celui dont on venait d'usurper l'identité arriva, peut-être un peu trop vite, car il bouscula à son tour le jeune voleur. Ils tombèrent, Jack se retrouva au dessus du jeune homme qui venait de le protéger de la chute. C'était un jeune Italien, sûrement du même âge que Jack, aux yeux bruns si profonds que Jack en fut déstabilisé. L'Italien, lui aussi, parut profondément surpris et bouleversé.
Le monde autour d'eux s'agitait, les douaniers ne savaient plus s'ils devaient agir, pourtant le temps semblait s'être ralenti lorsque les yeux bleus de Jack avaient croisé ceux du jeune homme.
Malgré cela, ils étaient encore dans la réalité, et l'Italien fut emmené par les douaniers -surement en prison, pensa Jack- suite à la découverte de son délit. Une semaine passa, et Jack ne put s'empêcher de penser à ce regard que lui avait jeté l'Italien. Après quelques coups de fil, il retrouva l'endroit où le voleur était incarcéré, et s'y rendit.
À sa vue, l'Italien fut assez surpris, mais il n'en fit rien paraitre. Il dit plutôt :
- Vous êtes venu vous venger ?
Jack sourit à cette idée. Pourquoi était-il venu, finalement ? Il le savait très bien, c'est pourquoi il avait amené...
- Je vous ai apporté un petit quelque chose qui devrait vous intéresser. Comment vous appelez-vous ?
Surpris, son interlocuteur resta muet.
- Allez, soyez sans crainte, Comment vous appelez-vous ? reprit Jack.
- Antonio Paolini, pourquoi ? répondit l'Italien avec cet accent typique de son pays.
Sans rien dire, Jack s'empara du faux passeport qu'il avait amené, y inscrivit le nom d'Antonio Paolini et lui transmit le tout avec un large sourire satisfait.
Perturbé, Antonio regarda le faux papier avec une certaine frayeur, puis jura et tendit la main à travers les barreaux pour récupérer le "présent" de Jack.
Puis Jack avertit un policier, lui fit croire qu'Antonio avait subitement retrouvé ses papiers, qu'il y avait eut une erreur et qu'il ne devrait pas être enfermé ici. "Ça ne marchera jamais" pensa Antonio, voyant déjà son sauveur incarcéré à son tour.
Pourtant, par quelque miracle inattendu, cela marcha, Jack était très bon barratineur, et ils purent s'enfuir tous les deux de cette prison.
Dehors, il faisait un temps magnifique. C'était Juin, il faisait aussi chaud, et Antonio crut mourir tellement il riait de bonheur. Jack aussi riait, il était beau, se dit Antonio, priant Dieu de le pardonner pour cette pensée (Antonio était très catholique, mais que pouvait bien Dieu contre un tel sentiment de bonheur ?).
Jack, lui, aimait déjà ce bel Italien, il lui semblait différent de tous les autres, et en même temps si inaccessible que c'était presque suicidaire de poser les yeux sur lui.
Ils partirent néanmoins ensemble, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés.
Ch. 1 - Fin.
Lun 2 Jan - 13:47