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 Le Kendô, la voie du sabre

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Shiva <3
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MessageSujet: Le Kendô, la voie du sabre   Le Kendô, la voie du sabre Icon_minitimeJeu 3 Mar - 12:21

Le kendo (剣道 / 劍道, kendō?, littéralement la voie du sabre) est la version moderne du kenjutsu (剣術, kenjutsu?, techniques du sabre), l'escrime au sabre pratiquée autrefois au Japon par les samouraïs. Par version moderne, il faut comprendre que le kendo n'est pas seulement un art martial mais également un sport de compétition, aujourd'hui largement pratiqué dans le monde.

Le kendo ne se résume toutefois pas à un simple ensemble de techniques et de tactiques du combat au sabre. Il comprend également un volet spirituel. Le kendo permet à ses pratiquants de développer leur force de caractère et leur détermination.


Un peu d'histoire xD:

« Le kendo est la plus ancienne, la plus respectée et la plus populaire des disciplines modernes du Budō »

Après une longue période de guerres et l'unification du pays par le Shogun Tokugawa Ieyasu, le Japon entre dans une ère de paix qui durera plus de 260 ans, l'époque d'Edo (1600-1868), au cours de laquelle l'escrime au sabre, le kenjutsu 剣術, qui a perdu sa finalité sur les champs de bataille continue à être enseigné dans le cadre de la formation de la caste dirigeante, celle des bushi (ou samouraï): le kenjutsu est l'un des dix-huit arts martiaux que doit pratiquer le bushi. De nombreux traités sur le sabre sont publiés à cette époque au Japon tel le Gorin no shō de Miyamoto Musashi ou le Hagakure de Yamamoto Jocho. De « sabre pour tuer » (Setsuninto 殺人刀) le kenjutsu évolue vers « sabre pour vivre » (katsuninken 活人剣) par l'étude duquel le pratiquant forge sa personnalité. Afin de faciliter la pratique jusque là limitée à des kata au sabre de bois (bokken) ou au sabre réel, Naganuma Shiro développe au début du XVIIIe siècle le sabre en bambou (shinai) et différentes protections (bogu) afin d'autoriser des frappes réelles pendant les assauts. Parallèlement à l'amélioration du matériel qui prend la forme définitive que nous lui connaissons aujourd'hui peu avant la fin de l'ère Edo, le kenjutsu évolue vers sa forme moderne, le kendo.

À la Restauration de Meiji (1868), le port du sabre est interdit par décret impérial en 1876, la caste des samouraïs est dissoute et les arts martiaux tombent en désuétude avec l'introduction des techniques militaires occidentales. Les arts martiaux, dont le kenjutsu, renaissent toutefois dès 1878 dans les écoles de police et la première fédération d'arts martiaux, la Nihon Butokukai est créée à Kyōto au sein du dojo Butokuden en 1895. C'est à peu près à la même époque, en 1899, qu'est traduit en anglais le livre Bushido de Inazō Nitobe (1862-1933) qui contribuera grandement à faire connaitre à l'étranger les arts martiaux Japonais. Jusque là appelé kenjutsu, c'est en 1912 qu'il est fait pour la première fois mention du kendo dans la publication des Nihon Kendo no Kata (Kata pour le Kendo). L'Occident découvre le kendo dès le XIXe siècle à travers des récits de voyages mais ce n'est qu'en 1899 qu'a lieu la première démonstration de kendo en France à l'occasion de la visite du créateur du judo moderne, Jigoro Kano.

La défaite du Japon en 1945 porte un coup sévère aux arts martiaux japonais en général et au kendo en particulier, responsables selon l'occupant Américain de véhiculer une idéologie militariste via le Bushido. Le kendo sera ainsi interdit après la guerre, mais sa pratique sportive se poursuivra sous le nom de « compétition au shinai » jusqu'en 1952 date à laquelle se constitue la Fédération Japonaise de Kendo (Zen Nippon Kendo Renmei). À cette occasion, des maîtres sont dépêchés à l'étranger. C'est ainsi que maître Minoru Mochizuki, alors 4e dan de kendo vient en France. Sous le contrôle de ces maîtres japonais, parfois rivaux, la France commence la pratique du kendo dès le début des années 1950 sous l'égide de la Fédération Française d'Aïkido, Taï-Jitsu et Kendo qui organise le premier championnat de France de kendo en 1959.
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MessageSujet: Re: Le Kendô, la voie du sabre   Le Kendô, la voie du sabre Icon_minitimeJeu 3 Mar - 12:24

Quelques notions fondamentales:
Le kendo est une forme d'escrime au sabre à deux mains où grâce à l'emploi de matériel adapté (arme en bambou, armure de protection) les assauts sont menés de façon réelle.

Il existe également une pratique à deux sabres appelée Nito (二刀) héritière de l'école à deux sabres (Hyoho Niten Ichi Ryu) attribuée à Miyamoto Musashi.

Les pratiquants sont appelés kendoka (peu usité au Japon) ou kenshi (剣士).

Le kendo est pratiqué aussi bien par les hommes que par les femmes, les entrainements (appelés Keiko 稽古) étant généralement communs. Des compétitions fémimines sont organisées, mais il n'est pas rare de constituer des équipes mixtes lors de championnats.

Grâce aux protections et à l'absence de contact physique violent et de chutes, le kendo peut se pratiquer à partir de 5 ou 6 ans et jusqu'à plus de 80 ans.

Le kendo se pratique dans un dōjō (道場): une salle équipée d'un plancher[2].

Il n'existe pas de catégorie de poids et les pratiquants ne portent aucun signe extérieur de leur grade.


La notion fondamentale du kendō est le ki ken tai no itchi (気剣体の一致, l'esprit, le sabre et le corps en un?)[3] ou Kikentai itchi, autrement dit l'unité entre:

l'esprit (ki), qui désigne la détermination dans l'assaut. Le ki se manifeste par le kiai, le cri que pousse le combattant lorsqu'il porte une attaque;
le sabre (ken), qui représente le coup porté. Celui-ci doit être délivré avec la partie valable du shinai (datotsu-bu) correctement orienté (le "tranchant" du shinai devant "couper" la partie touchée) sur une partie valable (datotsu-bui) de l'armure de l'adversaire;
et le corps (tai) qui désigne l'engagement du corps représenté par une frappe du pied avant au sol qui doit être exécutée dans le même temps que la coupe et le kiai;

Un coup n'est valable en kendo que lorsque le combattant exécute la frappe avec:
du kiai,
détermination,
une posture adéquate,
la partie valable de son Shinai (datotsu-bu (打突部)) correctement orienté sur une cible valable (datotsu-bui(打突部位)) de l'adversaire,
et vigilance après la frappe (zanshin (残心))
La frappe valable (yuko datotsu (有効打突)) est sanctionnée par un point (ippon (一本)) en compétition. L'évaluation du ippon par les arbitres est un exercice difficile. C'est pourquoi ces derniers sont au nombre de 3 et doivent être eux-mêmes des pratiquants expérimentés de haut-niveau.

Le kiai est un cri obtenu par une forte expiration ventrale. Il permet de libérer les efforts au moment de l'assaut. [4]

En kendo on enseigne aux débutants à crier le nom de la partie visée par la frappe (kote, men, do) pour développer le kiai. Au fil de la progression, le cri sera remplacé par un kiai plus personnel.

Dans les kata les coups ne sont pas systématiquement accompagnés d'un kiai, mais le dernier coup est traditionnellement accompagné de « Ya ! » (uchidachi) et de « To ! » (shidachi).

En kendo, par convention pour une pratique sportive, seules certaines parties du corps (appelées datotsu-bui) doivent être touchées pour que le coup soit considéré comme valable.

Les quatre datotsu-bui sont : la tête (men), les poignets (kote), les flancs (dō) et la gorge (tsuki). Certaines de ces datotsu-bui peuvent comprendre une variante à droite (migi) ou à gauche (hidari) également valables, sauf en ce qui concerne le Kote ou le seul datotsu-bui valable est Migi-Kote sur un partenaire en garde Chudan (Migi-Kote et Hidari-Kote sont des frappes valables sur un partenaire en garde Jodan).
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